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Aujourd’hui : Carrosserie Arnet AG, Entlebuch (LU)

Vous le savez : nous aimons toujours parler des entreprises familiales traditionnelles qui se sont hissées au sommet à force de travail, de discipline, de sens des responsabilités et de persévérance. Ici, il s’agit de la « Carrosserie Arnet AG » d’Entlebuch, dans le canton de Lucerne. Fondée en 1974 par Marius Arnet en tant qu’entreprise individuelle, elle s’est installée à l’époque au sous-sol du commerce de transport parental. Aujourd’hui, elle met l’accent sur des travaux courants – à commencer par la réparation des dommages causés par le stationnement et les accidents, le remplacement et la réfection des vitres, jusqu’à la remise en état des véhicules utilitaires légers et lourds. De plus, l’entreprise s’engage depuis toujours avec succès dans la formation professionnelle des jeunes.

Revenons en arrière : en raison de l’espace de plus en plus restreint, Marius Arnet a rapidement cherché d’autres locaux. Ses projets d’agrandissement n’ont toutefois pas abouti pendant longtemps. Mais comme son fils Flavio manifestait de l’intérêt à l’entreprise et au métier de carrossier, il a décidé de construire dans son village un nouveau bâtiment avec une tôlerie, un atelier de peinture, un bureau ainsi que de vastes halles au sous-sol. En plus de l’entrepôt, s’y trouve encore aujourd’hui un local pour la réparation de véhicules utilitaires. Parallèlement, l’entreprise individuelle a été transformée en société anonyme, dont toutes les parts sont détenues par la famille.

Le carrossier-tôlier Flavio Arnet travaille dans l’entreprise familiale depuis 2008, où il a suivi une formation complémentaire de carrossier-peintre jusqu’en 2010. Puis, il s’est attelé à une formation d’agent technico-commercial avec diplôme fédéral, avant de reprendre l’entreprise de ses parents le 1er janvier 2015. Outre l’épouse Judith, qui est en charge des ressources humaines et de la comptabilité, l’équipe se compose d’un tôlier expérimenté disposant de grandes connaissances dans la préparation de la peinture, de deux apprentis dans le département peinture et de Flavio, qui occupe le poste directeur et donne des coups de main à l’atelier si nécessaire.

Depuis peu, la Carrosserie Arnet AG fait partie de « Certified First Switzerland » (CFS). Une démarche pour de laquelle Flavio Arnet n’avait cessé d’interpeller le collaborateur responsable du service extérieur du réseau. « Nous étions d’autant plus contents que cette adhésion au réseau de la maison PPG ait enfin pu se réaliser. Nous avons tout de suite compris que nous voulions en faire partie », explique Flavio, aujourd’hui âgé de 38 ans. Ses attentes ? « Bien sûr, on espère en tirer une certaine valeur ajoutée, notamment avec de nouveaux clients que nous pourrions gagner grâce au réseau ». Parallèlement, il compte sur un soutien dans des domaines tels que le marketing, les certificats environnementaux ou la formation continue. « Nous voulons toujours être à la pointe de la technique et des méthodes de réparation. C’est pourquoi nous avons également suivi des cours spécialisés sur l’électromobilité », souligne Flavio Arnet. Et d’ajouter : « L’essentiel des cours se porte sur l’atelier. Si possible, nous souhaiterions également investir du temps dans des cours sur l’établissement de calculs ou sur la gestion d’entreprise par délégation. »

Pour lui, il est donc clair que la participation à un ou plusieurs réseaux est un must, notamment en raison de l’échange d’opinions et d’informations entre les membres. C’est un bon moyen pour élargir son propre horizon. De plus, la gestion des sinistres par les assurances, les gestionnaires de flotte et les fournisseurs d’abonnements passe généralement par des réseaux, ce qui permet aux entreprises d’éviter une évaluation coûteuse. « Dans ce contexte, un bon réseau prévoyant offre à ses membres la meilleure possibilité qui soit d’être toujours dans le coup », souligne le propriétaire de l’entreprise lucernoise.

N’a-t-il donc aucune réserve sur la gestion des sinistres ? « Elle est à la fois une malédiction et une bénédiction », répond Flavio Arnet. « D’une part, il est ennuyeux qu’un véhicule endommagé ne puisse être réparé chez nous parce que la police prévoit une gestion par une entreprise partenaire. Mais d’autre part, nous avons la chance d’être partenaires de diverses assurances et d’exploitants de flottes. Nous avons ainsi la possibilité de décrocher des commandes et de gagner des clients que nous n’aurions pas autrement », conclut-il. A cela, il n’y a rien à ajouter.