Skip to main content

Aujourd’hui : Carrosserie du Rond-Point SA, St-Légier (VD)

Aujourd’hui, notre attention se porte sur une entreprise romande très intéressante, qui se distingue par une caractéristique particulière : le sport automobile fait partie de son ADN. Nous parlons ici de Jean-Luc Emch et de sa « Carrosserie du Rond-Point SA », située dans la zone industrielle Rio-Gredon à St-Légier, aux portes de Vevey. Dans le passé, ce carrossier-tôlier de formation a disputé avec succès différents rallyes et courses de côte. Maintenant, il participe à certaines manifestations avec des véhicules historiques – par exemple lors de la course « Ollon – Villars », du « GP TCS Cossonay » ou du « GP Retro de Curtilles ».

Et tout cela, bien que l’homme, aujourd’hui âgé de 56 ans, ait également mis les gaz presque en permanence en dehors de la piste, c’est-à-dire dans sa vie professionnelle. Ceci par exemple lorsqu’il s’est agi de reprendre la « Carrosserie du Rond-Point », ouverte le 1er octobre 1990. Jean-Luc Emch y travaillait à l’origine comme carrossier-tôlier, puis comme gestionnaire responsable à partir du 1er août 1995. Lorsque l’opportunité de la reprise de l’entreprise s’est présentée, il a saisi l’occasion – avec quatre autres actionnaires. Une décision sage, que Jean-Luc Emch n’a jamais regrettée jusqu’à présent. Même si cette résolution est liée à beaucoup de responsabilités et de travail.

Même si le patron travaille de temps en temps à la tôlerie, il passe la plupart de son temps au bureau pour s’occuper de la gestion de son affaire. Il a à ses côtés un autre tôlier, un peintre et une secrétaire. L’équipe effectue tous les travaux de carrosserie et de peinture, remplace les pares-brises ou répare les pièces en plastique. Il n’y a plus d’apprentis depuis 2018, mais cela pourrait changer à l’avenir. « Il est extrêmement important de donner une chance à la relève. Nous avons surtout besoin de jeunes capable de maintenir le cap », souligne le Romand, qui vit avec sa compagne Valérie, pour résumer la situation concernant le manque de personnel.

Depuis peu, la « Carrosserie du Rond-Point » fait partie du réseau « Certified First Switzerland » (CFS). Pourquoi le patron a-t-il pris cette décision ? « Parce que j’apprécie beaucoup ses offres de formation continue dans les domaines de la tôlerie et de la peinture », explique-t-il, avant d’ajouter : « Et parce que j’aimerais faire partie d’un groupe à l’attitude professionnelle qui, de surcroît, brille dans chaque domaine par ses performances et ses présentations convaincantes ».

Parallèlement, le Romand se réjouit des différentes manifestations du CFS où la culture du débat occupe une place importante. Selon le thème, il aimerait bien s’y impliquer en apportant son expérience. Selon lui, le nouveau métier de carrossier-réparateur pourrait peut-être faire l’objet d’une discussion intéressante. L’apprentissage de trois ans ne lui plaît pas vraiment. « Jai des doutes à ce sujet », dit-il. « Car je suis convaincu que nous devrions continuer à former des carrossiers-tôliers et peintres avec certificat fédéral de capacité dans le cadre actuel. Il ne faut pas tirer les exigences et les obstacles vers le bas ». Pas de doute, la table ronde est ouverte.